L’histoire du Reiki – page 5

Mme Takata a continué avec son histoire en disant qu’en tant qu’enseignant à la faculté de théologie, un dimanche matin, un de ses étudiants dit à Mikao Usui : « Si Jésus-Christ faisait des miracles et disait « Ce que je fais, vous pouvez le faire aussi », alors Monsieur Mikao Usui, pouvez-vous nous faire une démonstration d’un tout petit miracle ? ». Mikao Usui ne peut pas faire la démonstration ; alors il démissionne pour aller chercher la réponse à cette question : « Peut-on faire des miracles comme Jésus-Christ ? » II ne trouve pas la réponse au Japon et part pour l’étranger. Et alors – toujours selon Mme Takata – il va à Chicago, aux Etats-Unis, et selon les versions, il y reste entre 3 et 7 ans… Qu’est-ce qu’il y avait à Chicago en 1850 ? Rien qui puisse intéresser Mikao Usui ! Quoi qu’il en soit, grâce à cet élément complètement naïf, les Américains ont accepté l’histoire de Mme Takata sans la remettre en question, sans faire les moindres recherches et Mme Takata a pu enseigner le Reiki sans problème.

Après la mort de Mme Takata, des personnes ont commencé à faire des recherches, et déjà dans les années 1993 – 1994, on savait que Mikao Usui n’avait jamais été à l’Université de Chicago et jamais non plus à l’Université Doshisha de Kyoto, mais on n’avait aucune autre information. Certaines personnes disaient même : « A-t-il vraiment existé, ce Mikao Usui ? ». Heureusement la réponse est venue toute seule. Vers 1992, un maître de Reiki allemand qui s’appelle Frank Arjava Petter, marié à une Japonaise, décide de s’établir au Japon. II ouvre, avec sa femme, une école de langues pour enseigner l’anglais. Lui, qui venait juste de passer sa maîtrise de Reiki en Allemagne, se dit : « Et si j’essayais d’enseigner le Reiki également ? » ; et il a un succès presque instantané. Des centaines de personnes viennent de tout le Japon pour se faire initier.

Puis il commence à recevoir des demandes pour le deuxième degré et la Maîtrise de la part de gens qui n’ont pas passé les degrés antérieurs avec lui et il se dit : « Mais d’où viennent ces gens ? Je suis le seul Maître de Reiki au Japon, il n’y a personne d’autre, d’où viennent-ils ? Qui les a initiés ? »

C’est grâce à cela qu’il a commencé à faire des recherches. F. A. Petter finit par découvrir tous les détails de la vie de Mikao Usui, tels qu’ils sont exposés au début de ce chapitre. Il apprend ensuite où se trouve la tombe de Mikao Usui au cimetière Saihoji de Tokyo ; à côté de la tombe, il y a une grande stèle funéraire érigée en 1927 par ses élèves, sur laquelle sont gravés beaucoup de détails de sa vie. Tout cela, Frank Arjava Petter le partage avec le monde dans un premier livre qu’il a appelé « Le Feu du Reiki ».

Il continue ses recherches et trouve encore d’autres éléments intéressants qu’il communique dans son deuxième livre : « Le Legs du Docteur Usui ». Ces livres ne sont pas juste des livres d’histoire : F. A. Petter y présente le Reiki, parle beaucoup du côté spirituel et il aborde aussi le côté pratique et thérapeutique.

Plus tard, il se rappelle que, quelques années auparavant, on lui avait donné un manuscrit en japonais en lui disant que « Ça a une relation avec le Reiki ». Mais, étant donné que sa femme ne comprend pas le vieux japonais, il l’avait mis de côté pour plus tard. Deux ans après avoir reçu ce manuscrit, il se souvient de son existence et demande à ses beaux-parents de traduire au moins son titre pour avoir une idée du contenu de ce document. C’était tout simplement le Manuel de Reiki que Mikao Usui donnait à ses élèves ! II l’avait eu à la maison pendant deux ans et il n’avait pas conscience de l’importance de ce document. Alors, il le fait traduire tout de suite du vieux japonais au nouveau japonais, du nouveau japonais à l’allemand, puis à l’anglais et il publie un troisième livre : « Le Manuel Originel de Reiki de Mikao Usui ».

C’est un très beau livre, très instructif, avec les indications de Mikao Usui et quelques commentaires et explications de F. A. Petter, rempli de photos en couleurs. Grâce à son travail, nous avons appris non seulement l’histoire du Reiki, mais notre pratique a été complétée en reprenant toutes les techniques que Mme Takata avait supprimées.

Ce que F. A. Petter a fait pour le Reiki est d’une importance capitale.

Extrait de l’Histoire du Reiki
De Nita Mocanu
Manuel de Reiki I
Ed. Niando

 

La règle d’or dans le Reiki 

Il y a différentes manières d’exprimer cette règle d’or :

  • Quelle que soit la façon dont nous pratiquons le Reiki, ce sera toujours bon pour le receveur.
  • Quelle soit notre façon de faire, nous ne pourrons jamais faire de mal au receveur.
  • Suite à une séance de Reiki, il y aura toujours un effet bénéfique pour le receveur.
  • Nous ne pouvons pas nous tromper en faisant une séance.
  • Nous ne pouvons pas pratiquer une séance de Reiki d’une façon négative.
  • La pire chose qui puisse arriver suite à une séance de Reiki, rien.

 

Le Reiki et la guérison : ce sont deux notions différentes. Personne n’affirme que le Reiki guérit tout, mais toute personne, quelle que soit sa condition, peut recevoir du Reiki et cela va certainement l’aider au moins pour son confort. De plus, l’énergie Reiki va être un complément extraordinaire dans son processus d’autoguérison.

En cas de doute : référez-vous à la règle d’or !